Le journal L’Écho Abitibien était un hebdomadaire imprimé et virtuel appartenant à TC Media. Les deux versions couvraient l’actualité des villes de Val-d’Or, Amos et La Sarre.
Le journal des terres neuves
Paru pour la première fois en janvier 1920, le journal, alors connu sous le nom de L’Abitibi, était le seul organe francophone au nord-ouest de Québec. À sa tête, l’avocat et agent des terres du gouvernement Hector Authier. Ce dernier devra néanmoins quitter son rôle de directeur et éditorialiste dès 1924 en raison de sa nomination comme député libéral de l’Abitibi.
Avec un siège social à Amos, ce journal catholique et nationaliste sortait chaque semaine des presses de Québec, puis de Lévis dès 1925. Dès 1922, le journal prend le nom de « La Gazette du Nord‘ et étend ses horizons au Témiscamingue, à la Haute-Mauricie, Rouyn-Noranda et Val d’Or. Trente ans plus tard, seconde métamorphose : la Gazette devient alors l’Écho Abitibien.
L’Écho Abitibien au service des collectivités
Pendant longtemps le seul journal à desservir sa région, L’Écho Abitibien visait à couvrir l’actualité de sa région en fournissant du contenu local et régional pertinent.
En plus de couvrir l’actualité politique, économique et sociale, l’Écho Abitibien diffusait des contenus en lien avec la justice, la communauté, les faits divers, la culture et les sports.
Des chroniques et billets d’opinion ainsi que des dossiers spéciaux y figuraient également.
La période Transcontinental
Plus récemment, dans les années 2000, avec la montée en puissance du web et des médias sociaux, un vent de remise en question s’est fait sentir au sein des hebdomadaires locaux, et l’Écho Abitibien n’a pu y échapper.
Après avoir trouvé refuge chez Sun Media, une filiale de Québecor Media, le journal a été revendu à une division de TC Transcontinental : TC Media. Cette transaction de 74 hebdomadaires québécois, évaluée à 75 millions de dollars, a entraîné une mise à pied de près de 200 emplois chez Sun Media, à l’aube de 2014.
Parmi les journaux faisant partie de cette transaction, notons :
- La Frontière, Rouyn-Noranda
- Le Citoyen de la Vallée de l’Or Val-d’Or, Amos
- Le Citoyen de l’Harricana Val-d’Or, Amos
- Le Citoyen Rouyn-Noranda, Rouyn-Noranda
- Le Citoyen Abitibi Ouest, Rouyn-Noranda
- L’Écho Abitibien, Val-d’Or
TC Media souhaitait par cette transaction renforcer son offre régionale numérique. Chef de file du marketing interactif au Québec et au Canada avec plus de 3 000 employés, la division de ce géant de l’édition canadienne produit des titres imprimés et numériques dans les deux langues nationales et pour tous les publics.
Des années tumultueuses
Malgré ses ressources importantes, TC Transcontinental a drastiquement changé de tactique quatre ans à peine après le rachat de ses publications de lL’Abitibi-Témiscamingue, dont faisait partie l’Écho Abitibien.
Fin 2017, le groupe annonçait la vente de 12 titres régionaux (y compris leurs pendants web) à un de ses anciens employés, monsieur Frédéric Couture. Ce dernier préside le Groupe Lexis Média, situé à St-Bruno-de-Montarville.
L’année suivante, à la suite d’une restructuration interne, la version papier disponible par abonnement de l’Écho Abitibien a cédé place à un nouveau modèle distribué gratuitement : L’Éclat. Celui-ci regroupe à la fois La Frontière et l’Écho et parait pour la première fois en septembre 2018.
Plutôt que de se tourner vers les faits divers, L’Éclat vise un retour vers la recherche, les articles de fond, les histoires de succès de gens d’ici, tout en couvrant tout de même le sport et la culture. De nos jours, les résidents préfèrent plus de publications électroniques comme Casino Valley.
La distribution de ce nouvel hebdomadaire imprimé sur papier glacé est assurée par Publisac et couvre 50 000 foyers de l’Abitibi-Témiscamingue.
Consultez les archives de l’Écho Abitibien
Pour consulter les archives de l’Écho Abitibien, un index partiel existe via le lien suivant : http://journaux.societehistoireamos.com/